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Monseigneur le Duc d’Anjou à la Messe de Fondation des Invalides

Ce dimanche 16 septembre 2018, sous un soleil radieux et une chaleur de fin d’été, à 11h00 exactement, la Peugeot 607 grise dans laquelle se tient Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, entre dans la Cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides fondé par son aïeul et s’immobilise devant les marches du péristyle menant immédiatement à la cathédrale Saint-Louis. Quelques instants auparavant, venait d’être déposée Madame Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie Française. La Princesse Chantal d’Orléans, qui représentait son frère, Monseigneur le Prince Henri d’Orléans, absent cette année, était entrée dans la cathédrale un peu avant.

Le Prince Hugues de Bauffremont, représentant son père le Prince Charles-Emmanuel de Bauffremont, Président de l’Institut de la Maison de Bourbon, descend les marches et vient présenter ses hommages à Monseigneur le Duc d’Anjou qui sort de voiture. Sous le péristyle, Monseigneur le Duc d’Anjou est accueilli par les autorités militaires et les chevaliers présents de l’Ordre Souverain de Malte dont Monseigneur le Duc d’Anjou est Bailly grand-croix d’honneur et dévotion.

Monseigneur le Duc d’Anjou entre alors dans la cathédrale Saint-Louis et remonte l’allée centrale jusqu’aux stalles situées à la droite du Chœur. Il y salue son cousin, Monseigneur le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon, Prince de Parme, qui s’y trouve déjà avec l’aînée de ses filles, la Princesse Charlotte. Leur faisant face, dans les stalles situées à la gauche du Chœur, se trouve la Princesse Chantal d’Orléans.

Les grandes orgues retentissent, la trompette résonne, l’assemblée se lève et la procession d’entrée commence au chant de « Peuple de Dieu, cité de l’Emmanuel ». Monseigneur Antoine de Romanet de Beaune, évêque aux Armées, qui va présider la cérémonie, avance au milieu des porte-drapeaux, portant la mitre et tenant la crosse, encense l’Autel et rejoint la cathèdre pour donner la bénédiction d’entrée. Après le temps de Pénitence, vient le temps de la Parole et Monseigneur de Romanet fait une remarquable Homélie sur l’exemple insurpassable du Christ qui prend tous nos péchés sur ses épaules… Monseigneur de Romanet installe ensuite le nouveau Recteur de la Cathédrale, Monsieur l’abbé Pascal Frey, Aumônier national de l’Armée de l’Air.

La célébration s’achève sur un magnifique Salve Regina et la procession de sortie se met en route, emmenée par les porte-drapeaux, eux-mêmes suivis du collège clérical, des invalides, des chevaliers de l’Ordre souverain de Malte, du Gouverneur des Invalides, le général de corps d’armée Christophe de Saint Chamas et du Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, le général d’armée Benoit Puga, qui entourent Madame Hélène Carrère d’Encausse, de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, au côté de sa cousine la Princesse Charlotte de Bourbon, Princesse de Parme, immédiatement suivis de Monseigneur le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon, Prince de Parme, en grande conversation avec le baron François-Xavier de Sambucy de Sorgue, époux de la Princesse Chantal d’Orléans qui les suit à quelques pas, du Prince Hugues de Bauffremont et du reste de l’assemblée.


Monseigneur de Romanet se trouve sous le péristyle à la sortie de la cathédrale Saint-Louis et accorde sa bénédiction à ceux qui viennent le saluer dont, naturellement, Monseigneur le Duc d’Anjou.

Des invalides de nos armées, en fauteuils roulants, se trouvant sous les arcades du péristyle, immédiatement, Monseigneur le Duc d’Anjou se porte à leur rencontre et les salue très chaleureusement. C’est à cet instant qu’a lieu la rencontre entre Monseigneur le Duc d’Anjou et Madame Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie Française. Cette très grande dame, rigoureuse protectrice de notre si belle langue, salue très aimablement l’Ainé des Capétiens et échange avec lui quelques mots d’une rare élégance.

L’ensemble de l’assemblée se rend alors dans le salon où le Gouverneur des Invalides donne chaque année son discours. Le général de Saint Chamas remercie les autorités civiles et militaires et Monseigneur le Duc d’Anjou de leur présence, fait un rappel historique de ce prodigieux Hôtel des Invalides, dont l’immense plan cavalier s’affiche en fond de salle, voulu par le Roi Louis XIV pour assurer les soins et la fin de vie dans de bonnes conditions des soldats de ses armées et nous informe des dernières améliorations du plateau technique de très haute sophistication qui est nécessaire pour soigner les blessures de guerre, tant physiques que psychologiques… Un tonnerre d’applaudissements salue cette excellence vouée aux soins de ceux de nos soldats qui versent leur sang pour la France !

Monseigneur le Duc d’Anjou reçoit ensuite les hommages de tous ceux qui désirent les lui présenter et se prête de bonne grâce à la mode des selfies en posant avec qui le lui demande, quel que soit son âge … Il est presque 14h00, lorsque la manifestation s’achève et que Monseigneur le Duc d’Anjou se retire.

Chaque année, j’ai plaisir à constater que l’Armée Française, fille de l’Armée Royale, reconnaît en la personne de Monseigneur le Duc d’Anjou, par les égards que ses officiers généraux réservent au Prince, l’incarnation d’une tradition, peut-être d’un principe… ? Car, si l’Histoire connaît les circonvolutions des passions humaines, la fidélité, elle, est linéaire et demeure le plus court chemin entre les gloires passées et à venir…


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