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Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, aux Invalides

Cette année encore, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, Aîné des Capétiens et Chef de la Maison de Bourbon, était présent à la messe annuelle donnée en souvenir de la fondation de l’Hôtel des Invalides par le Roi Louis XIV, en son édit royal du 24 février 1670.


Premier des petits-fils (au 10ème degré) en ligne directe de Louis XIV, Monseigneur le Duc d’Anjou arrive à 10h55 en Peugeot 608 grise dans la cour d’honneur des Invalides. La voiture se place devant les marches menant à la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides. Le Prince en descend et Monseigneur le Duc d’Anjou salue le Prince Charles-Emmanuel de Bauffremont, Président de l’Institut de la Maison de Bourbon, venu lui présenter ses hommages. L’Institut de la Maison de Bourbon, fondé en 1973 à la demande du grand-père du Prince, Monseigneur le Prince Jacques-Henri de Bourbon, Duc de Ségovie et Duc d’Anjou, voue en effet, dans ses statuts, « une fidélité indéfectible à l’Aîné des Capétiens ».


Selon le protocole, Son Excellence Monseigneur Antoine de Romanet de Beaune, nouvel évêque aux Armées françaises depuis le 10 septembre 2017, le général de corps d’armée Christophe de Saint-Chamas, nouveau gouverneur des Invalides depuis le 1er août 2017, ainsi que le médecin-général qui dirige l’établissement de santé des Invalides, accueillent Monseigneur le Duc d’Anjou sur le parvis de la cathédrale.


Tous précèdent Monseigneur le Duc d’Anjou dans l’allée centrale, jalonnée de porte-drapeaux, qui le mène aux stalles situées à la droite de l’Autel, place d’honneur réservée, naguère au Roi, aujourd’hui à l’Aîné des Capétiens. Monseigneur le Duc d’Anjou rejoint son cousin le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon, Prince de Parme, qui est assis à sa gauche dans les stalles, ayant lui-même à sa gauche sa fille cadette, la Princesse Zita de Bourbon, Princesse de Parme et filleule de Monseigneur le Duc d’Anjou.


La procession d’entrée commence, qui voit se succéder des chevaliers de l’Ordre souverain de Malte, conduits par Son Excellence le comte Thierry de Beaumont-Beynac, Président de l’Ordre pour la France, des chevaliers de l’Ordre du Saint-Sépulcre, le général de corps d’armée Christophe de Saint-Chamas, Gouverneur des Invalides et le collège clérical précédé de la Croix, des cierges et de l’encens. La délégation de l’Ordre souverain de Malte se place à la gauche de la Princesse Zita, dans les stalles de droite, tandis que celle de l’Ordre du Saint-Sépulcre se place à la gauche de Monseigneur le « comte de Paris », dans les stalles de gauche. Le Gouverneur des Invalides se place à la droite de Monseigneur le Duc d’Anjou et Son Excellence Monseigneur Antoine de Romanet de Beaune, évêque aux Armées Françaises, prend place sur la cathèdre située dans le Chœur.


Monseigneur le Prince Henri d’Orléans, « comte de Paris », Chef de la Maison cadette d’Orléans, non issue de Louis XIV mais de son frère cadet le prince Philippe de Bourbon, duc d’Orléans, représentant son aïeul Louis-Philippe Ier, roi des Français, avait pris place dans les stalles situées à la gauche de l’Autel.


Le Président de la République est représenté par le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur qui, depuis 2016, est le général d’armée Benoit Puga.


La Sainte Messe commence. Après le temps de Pénitence, vient celui de la Parole et Son Excellence Monseigneur de Romanet de Beaune prononce une très belle homélie sur le Pardon et la Miséricorde. Puis, lors de la prière universelle, le nom si glorieux du Roi Louis XIV, fondateur de ce merveilleux Hôtel des Invalides voulu pour que « ceux qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie (pour la France éternelle pourrions-nous dire aujourd’hui), passent le reste de leurs jours dans la tranquillité », selon les termes mêmes de l’édit royal de 1670, est expressément cité. Que Sa Majesté le « Roi-Soleil » veille sur la France, ses armées et le petit-fils que la Providence nous a conservé !


Après la Consécration, vient la Communion et Son Excellence Monseigneur de Romanet de Beaune prononce la prière d’envoi.


La messe est dite et la procession de sortie s’effectue ainsi : sortent successivement le drapeau des invalides et pensionnaires et sa garde d’honneur, les porte-drapeaux, les invalides, le collège clérical, les Ordres hospitaliers et militaires, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou accompagné de Monseigneur le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon, Prince de Parme, Monseigneur le Duc d’Orléans, la Princesse Zita de Bourbon, Princesse de Parme, les personnalités civiles parmi lesquelles étaient présentes Madame Hélène Carrère-d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie Française, Monsieur le baron Pinoteau, Chancelier du Prince, plusieurs officiers généraux dont le général de brigade Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l’Armée depuis août 2017, les ordres constitués et enfin le reste de l’assemblée.


Les porte-drapeaux sont alors placés en rang dans la cour d’honneur des Invalides et Monseigneur le Duc d’Anjou et les autorités militaires procèdent au salut aux drapeaux.


Ceux qui le désirent se rendent ensuite dans la salle où le général Christophe de Saint-Chamas, Gouverneur des Invalides, prononce un discours relatant l’état présent de l’Institution, avant qu’un vin d’honneur n’achève cette heureuse matinée. La très cordiale salutation du général de Saint-Chamas, qui a tenu à exprimer le plaisir qu’il ressentait et l’honneur que lui faisait Monseigneur le Duc d’Anjou par sa présence, fut remarquée et très appréciée.


Monseigneur le Duc d’Anjou, ayant salué son lointain cousin, Monseigneur le Prince Henri d’Orléans, « Comte de Paris », qui s’éclipse rapidement, s’entretient quelques instants avec Madame Hélène Carrère-d’Encausse, puis rencontre plusieurs pensionnaires et reçoit, avec sa patience et sa gentillesse habituelle, les hommages de nombreuses personnes présentes.


Chaque année, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, Chef de la Maison de Bourbon, successeur légitime des rois de France, très fidèle à ce rendez-vous annuel de l’Armée française avec son histoire, est attendu et reçu avec plus de chaleur et d’intérêt. Il est réconfortant de constater que, dans ces temps où l’éphémère prime sur l’intemporel, l’Armée française, fille de nos Rois, s’honore toujours de célébrer ceux qui l’ont conduite à la gloire !







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